Dans le cadre d’un projet européen destiné aux soignants afin de développer leur compétence culturelle, trois Ifsi, une structure hospitalière et un organisme de formation continue se sont engagés à suivre la méthode intitulée PPT (Papadopoulos Tilki Taylor) portée par le projet IENE (International Education for Nurses in Europe)
Ce projet a pris naissance il y a vingt ans en Grande-Bretagne, à l’initiative de trois enseignantes en soins infirmiers : Irena Papadopoulos, Gina Taylor et Mary Tilki. Elles ont élaboré une méthode, aidant à la prise de conscience des différences culturelles, qui permet d’intégrer celles-ci au cœur du soin. Il s’agit du modèle PPT/IENE, mené dans le cadre du programme européen Leonardo da Vinci, qui fait partie du programme pour l’éducation et la formation tout au long de la vie de la Commission européenne. Il permet aux soignants de :
• prendre en compte l’influence de la culture identitaire de chaque personne soignée sur son acceptation du soin et sur sa volonté de guérir ;
• améliorer la prise en charge des populations migrantes dans les pays d’accueil.
La mise en œuvre du projet répond plus particulièrement à quatre questions.
• Comment promouvoir le respect de toutes les cultures présentes dans notre société multiculturelle ? Les différences culturelles, parfois sources d’incompréhension, peuvent-elles devenir une richesse dans la relation soignant-soigné ?
• Comment accompagner les professionnels de santé à devenir culturellement compétents ?
• Comment les Instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi) peuvent-ils contribuer au développement de cette compétence, à l’aide de la méthode PTT/IENE ?
• Comment cette méthode peut-elle aussi permettre aux cadres de santé d’optimiser la gestion des salariés et la prise en charge des patients, qui représentent cette diversité culturelle ?
Ayant tissé un réseau de partenaires en Europe, grâce à sa participation à un projet de transfert innovant sur la méthodologie de l’envoi des stagiaires dans les pays européens, Sofoe Santé Social, société de formation privée des métiers de la santé, a été sollicitée par l’un d’eux pour ce partenariat sur la “Compétence culturelle en soin”. Il est alors apparu l’idée, non pas de participer seul, mais plutôt de solliciter le domaine de la formation et celui des professionnels, à la fois établissements privés et publics, car les occasions de travailler ensemble ne sont pas si nombreuses. Il a également été décidé pour ce projet de ne pas rester dans les grands centres urbains, mais de solliciter des établissements dans des villes de plus petite taille. La réponse de ces établissements, quels qu’ils soient, a été globalement positive de la part des responsables d’établissements ou de services hospitaliers ainsi que des enseignants et professionnels de terrain qui se sont engagés pour apprendre puis implanter la méthode.
Depuis septembre 2010, la France (régions Bourgogne, Paca, Rhône-Alpes) est entrée dans le projet PTT/IENE. L’objectif est de former les formateurs de quelques Ifsi, des professionnels de terrain des établissements publics et privés, des formateurs intervenant en formation continue afin qu’ils s’approprient la méthode du modèle anglais PTT/IENE pour l’utiliser et la disséminer.
Ces deux choix ont vraiment porté leurs fruits et la richesse des échanges, la tolérance tant vis-à-vis des positionnements que des expériences de chacun ont permis de construire un groupe de travail très intéressant. Les initiatrices de la méthode PTT/IENE ont passé deux journées à Lyon avec les enseignants intéressés pour les former.
Ce groupe de travail élabore un projet d’implantation de la méthode auprès des étudiants infirmiers. Le stade suivant est la préparation de la diffusion et valorisation de la méthode afin de pouvoir répondre à l’un des souhaits de l’Europe : travailler ensemble entre pays européens, tisser des liens et partager les expertises pour les répandre.
Dans cet Ifsi de Lyon, les formateurs ont choisi de présenter la méthode PTT aux étudiants infirmiers en 2e année. En effet, dans le cadre de l’unité d’enseignement “législation, éthique et déontologie”, les étudiants sont amenés à travailler en petits groupes sur une situation clinique complexe vécue en stage par l’un d’entre eux. Ils élaborent une démarche éthique en questionnant les aspects législatifs et juridiques, dégagent les aspects culturels en lien avec la situation, confrontent la situation au regard des principes éthiques : autonomie, bienfaisance, non-malfaisance, justice.
Au regard de cette réflexion, les étudiants envisagent des hypothèses d’action permettant d’améliorer la prise en charge du patient.
Les travaux des étudiants ont relaté des situations de personnes soignées d’origines culturelles diverses. Cette réflexion a permis de faire émerger les différentes étapes du modèle de développement de la compétence culturelle. La conscience culturelle a été particulièrement mise en valeur lors des échanges entre les étudiants, à travers la confrontation des origines culturelles, des expériences de vie et du parcours de formation de chacun.
Chaque groupe d’étudiants a effectué des recherches concernant les croyances et comportements vis-à-vis de la santé en lien avec la situation de soin choisie. La sensibilité culturelle a été particulièrement développée lors de l’analyse du cas clinique.
Dans le cadre de ce projet, les étudiants ont pu visiter une exposition sur le site de l’hôpital dont le thème était “Du Nunavik à l’Amazonie, le pouvoir de l’invisible. Peuples autochtones des Amériques : Regards croisés sur la folie”. Cette visite a contribué à une ouverture sur d’autres cultures.
En parallèle, l’œuvre du peintre américain William Utermohlen
Dans cet Ifsi de Bourgogne, ont été réalisées une présentation de la méthode PTT à toute l’équipe pédagogique, puis la construction d’un projet pour l’intégration de cette méthode dans le programme de formation à l’Ifsi et à l’Institut de formation d’aides-soignants. La journée de rentrée est organisée avec deux objectifs :
• développer chez chaque étudiant en soins infirmiers et élève aide-soignant la conscience que chacun a une identité, une culture, un héritage, une histoire ;
• faciliter les échanges intrapromotion, interpromotion avec l’équipe pédagogique et administrative.
L’évaluation de cette action auprès des étudiants a montré un écart entre objectifs fixés et résultats obtenus. Un besoin de continuité d’échanges entre étudiants tout au long de la formation est mis en évidence. C’est pourquoi des séances d’analyse réflexive seront organisées afin de faire émerger la conscience culturelle.
Le projet prévoit également dans le cadre de l’unité d’enseignement “psychologie, sociologie, anthropologie, ethnologie” au semestre 2, une mise en situation simulée d’un questionnement d’équipe pluriprofessionnelle avec l’objectif de prendre conscience de sa propre culture et de ses convictions, de leur influence sur les actes ou les décisions. Cette séance sera réalisée avec les étudiants infirmiers et les aides-soignants. Dans la même unité d’enseignement, il est prévu un temps d’exposé oral (d’une présentation) d’une situation rencontrée en stage (sous forme d’ethnohistoire). Celui-ci permettra la prise de conscience de l’importance de l’histoire du patient dans une situation de soins. Dans le cadre de l’unité “soins relationnels”, il est prévu :
• l’analyse d’une situation de soins avec impact de la culture sur la relation soignant-soigné. Ainsi l’axe “connaissance culturelle” de la méthode PTT sera travaillé ;
• une présentation de stages effectués à l’étranger avec une analyse de la pratique pour questionner les quatre étapes du modèle PTT (des objectifs de stage ont été étudiés dans ce sens).
Une séance interactive dans l’unité “soins palliatifs” permettra aux étudiants de questionner rites et cultures dans des situations de fin de vie.
Les équipes pédagogique et administrative ont été sensibilisées et participent activement à la mise en place du projet. Les actions seront réajustées après leur mise en œuvre.
Dans cet Ifsi de la région Rhône-Alpes, la mise en place du projet IENE pour l’implantation de la méthode PTT a été différente. Pour mettre en place ces enseignements, l’équipe pédagogique a retenu l’unité optionnelle du semestre 5 du référentiel de formation en soins infirmiers.
L’intention pédagogique était d’initier chez les étudiants un processus permettant à chacun de répondre aux besoins des patients de manière culturellement adaptée. Les enseignements ont été organisés sur deux journées, en amont et en aval du stage de semestre 5.
Au total, 22 étudiants étaient concernés. Sur ces 22 étudiants, 10 partaient à l’étranger (3 au Vietnam, 3 au Togo, 2 en Suisse et 2 en Belgique) et 12 réalisaient leurs stages dans le secteur roannais.
Lors de la première journée de formation, nous avons abordé les trois étapes de la démarche. Les notions de culture, de stéréotypes ont été alors précisées. Les étudiants partant à l’étranger avaient déjà réalisé auparavant des recherches sur le pays de leur lieu de stage. Pour valider ce module, les étudiants devaient présenter une réflexion au terme du stage. Celle-ci devait porter sur leur progression en matière de compétence culturelle. Ils devaient aussi identifier leurs propres stéréotypes et montrer comment ils avaient atteint cet objectif. Pour cela, une charte précisant comment développer sa compétence culturelle a été élaborée par les étudiants au terme de la journée. Un journal de bord a été tenu par chaque étudiant.
Après le stage, un débriefing rapide du vécu de stage a permis un échange riche entre les étudiants. Un bilan de cette première expérience sera présenté aux autres membres de l’équipe pédagogique.
Une réflexion pourra alors s’engager sur les suites à donner de cette expérience et les liens à faire avec les autres unités d’enseignements.
En unité de soins de longue durée d’un établissement des Hospices civils de Lyon, les cadres de santé ont été alertés par des aides-soignantes, d’origine africaine, lors des évaluations. Elles relatent des humiliations et injures de la part des patients.
Cette structure accueille depuis quelques années de plus en plus de résidants de culture différente.
Outre des problèmes intergénérationnels au sein des équipes de soins, se surajoutent également des équipes pluriculturelles, ce qui génère fréquemment des tensions.
Suite à la formation au modèle PTT/IENE trois objectifs ont été fixés :
• sensibiliser les soignants aux différences culturelles de chacun afin d’élaborer des projets de soins et de vie individualisés pour les patients ;
• faire prendre conscience aux soignants de leurs propres différences culturelles afin d’améliorer les relations d’équipes ;
• sensibiliser les résidants aux différences culturelles.
À partir de la connaissance du modèle PTT/IENE, les cadres de santé ont :
• échangé en équipes plurisdisciplinaires sur la culture de certains patients. Il est apparu indispensable de décoder certains comportements, notamment ceux des personnes âgées désorientées ;
• repéré les différences culturelles de tous (soignants et résidants) en organisant des temps d’échanges sur la singularité de chacun.
À ce jour, certains moyens ont pu être développés :
• des repas à thème sont organisés comme supports d’information et de discussion ;
• des ressources internes (interprètes) ou externes (consulats) sont utilisées pour favoriser la connaissance ou la re-connaissance de chacun ;
• des manifestations institutionnelles (carnaval) permettent de découvrir les costumes traditionnels.
Cette démarche a permis aux cadres de santé de réaliser que la conscience et la connaissance culturelles sont des éléments incontournables dans le projet de vie individualisé des résidants et le management des équipes. En termes d’évaluation, il y a moins de tensions d’équipes dans l’unité directement impliquée par le projet, ce que les soignants expriment lors des entretiens individuels.
Les régions Languedoc-Roussillon et Paca connaissent un brassage de populations et des flux migratoires importants depuis de nombreuses années, mettant la thématique “multiculturelle” au cœur des actions du territoire, qu’elle soit sociale, économique ou humaine.
Un cabinet de formation, fortement impliqué sur le territoire dans la formation et l’accompagnement de publics divers, met au centre de ses pratiques la valorisation de la diversité, et ainsi la nécessaire “compétence culturelle”.
Aussi, le développement de cette compétence culturelle revêt un enjeu interne – sensibilisation, formation, organisation des équipes et optimisation des pratiques managériales –, et externe dans le rôle d’opérateur de formation. Ceci est particulièrement le cas dans les prestations conduites à destination de professionnels (actuels ou en devenir) engagés dans un parcours de perfectionnement de leur rôle d’aidant (dans tous secteurs, mais plus particulièrement dans le secteur social et médicosocial).
Plusieurs journées ont réuni les participants au projet. Il émane de ce groupe un fort désir de continuer à travailler ensemble, chacun cherchant à partager ses expériences et à progresser dans la mise en œuvre de la compétence culturelle.
L’implantation de cette compétence culturelle en soin correspond à un besoin. Le projet a permis de le cibler tant pour les étudiants, parmi lesquels on remarque une population issue de l’immigration grandissante, que pour les équipes professionnelles de terrain, qui font état de la même démographie. La connaissance de la culture de l’autre et la sensitivité seront sources de tolérance comme d’intégration.
Une rencontre des pays participants est prévue à Londres et réunira en septembre un certain nombre d’acteurs du projet. Chacun des pays participants, par la voix des soignants pilotes de la méthode, présentera, lors de cette conférence, les bénéfices de cet apprentissage auprès des étudiants et des professionnels et en évaluera les progrès.
(1) La base méthodologique ainsi que des outils pédagogiques sont déjà en ligne sur les plateformes informatiques ADAM (portail européen) et sur le site http://www.ieneproject.eu/ en allemand, en français, en flamand, en roumain et en anglais.
(2) Le peintre William Utermohlen s’est fait le témoin de l’évolution de sa propre maladie, en peignant jusqu’au bout des autoportraits qui reflètent le basculement de l’artiste dans l’oubli. La création artistique pour ce peintre était également une tentative d’auto-guérison. Il partageait son terrible sentiment d’abandon, d’isolement progressif et de perte de contrôle de lui-même. Né en 1933, il décède en 2007.
Les auteurs, de gauche à droite : Kia Oumouch, psychologue, formatrice consultante, Groupe EI Eclipse, Montpellier. Joelle Régnier, cadre de santé, formatrice à l’Ifsi Le Vinatier, Bron. Simone Gauthier, cadre de santé, formatrice à l’Ifsi de Paray-Le-Monial. Thierry Brialon, cadre de santé, formateur à l’Ifsi de Roanne. Angela Calabrese, cadre de santé, formatrice à l’Ifsi de Paray-Le-Monial. Marylène Merle, cadre de santé, hôpital gériatrique Dugoujon, Hospices civils de Lyon. Marie-Chantal Durier, cadre supérieur de santé, à l’Ifsi Le Vinatier, Bron. Yolène Georges, présidente Sofoe Santé Social. Martine Saillant, cadre supérieur de santé, hôpital gériatrique Dugoujon, Hospices civils de Lyon. Béatrice Pérel, cadre de santé, formatrice à l’Ifsi Le Vinatier, Bron. Violaine Martin, cadre de santé, formatrice à Sofoe Santé Social.
→ PROFIL DU GROUPE CIBLE
Groupe de primo-arrivants, composé d’une dizaine de femmes originaires d’Afrique et Maghreb (30 à 50 ans), mariées, avec enfants pour la plupart. Certaines n’ont jamais travaillé, quelques-unes ont fait des remplacements, d’autres sont employées quelques heures par semaine (toujours dans le domaine de la propreté). Certaines ont suivi une formation d’alphabétisation. Les participantes ne se connaissaient pas, mais une bonne cohésion de groupe s’est spontanément instaurée. Les participantes ont fait preuve d’une grande volonté.
→ FORMATION
C’est une formation de plusieurs mois dispensée quatre après-midi par semaine. Elle est non rémunérée et proposée par les conseillers Pôle emploi, pas d’obligation de présence et pas de sanction en cas d’absentéisme. Une attestation de suivi (total ou partiel) de formation est remise à chaque stagiaire. L’équipe pédagogique était composée de six intervenants, possédant chacun une maîtrise dans un domaine spécifique, et d’une linguiste.
Plusieurs objectifs :
• permettre une acquisition de vocabulaire professionnel ;
• adapter son langage au domaine des services aux personnes et adopter une attitude professionnelle ;
• permettre une insertion dans les métiers des services aux personnes.
Points d’incompréhension :
• la notion de déontologie ;
• pour les stagiaires, travailler auprès de personnes âgées n’est pas un vrai métier : cela fait partie des obligations familiales.
• difficultés d’intégrer un horaire précis : l’important pour elles, c’est d’être présentes.
Le secret professionnel : elles ne comprennent pas que la violation de celui-ci peut être un problème :
• donner des informations à un voisin constitue un lien social, c’est seulement donner des nouvelles ;
• pour les stagiaires, dire à une personne aidée qu’elles vont chez X qui est très malade peut être plutôt rassurant ;
• travailler chez une personne âgée, c’est aussi venir pour parler : on peut donc tout dire, même parler de soi et de ses propres difficultés ;
• utilisation du tutoiement : se rencontrer et se revoir, c’est se connaître, et potentiellement s’apprécier. Se vouvoyer, c’est mettre de la distance avec quelqu’un peu apprécié. Pour les stagiaires, vouvoyer une personne âgée, c’est l’isoler en la mettant à distance ;
• Nécessité d’expliquer la notion de juste distance professionnelle et le positionnement : pour elles, il n’est pas possible d’imaginer travailler auprès d’une personne qu’elles n’apprécient pas particulièrement. Si une personne ne souhaite pas discuter, elles ne comprennent pas le but de leur présence.
Pendant la formation, les stagiaires portent pour la plupart des tenues traditionnelles, d’où la nécessité d’expliquer l’importance d’une tenue professionnelle.
Cas d’étude réalisé au sein du groupe EI Eclipse.
→ ÉTAPE 1 : LA CONSCIENCE CULTURELLE
• Prendre conscience de sa propre culture, de l’identité culturelle et la rapprocher des valeurs personnelles, des croyances et des pratiques en santé.
• Prendre conscience de la diversité culturelle, des différentes croyances et conduites sanitaires.
• Comprendre les principes de base du modèle Papadoppoulos Tilki & Taylor pour développer les compétences culturelles.
• Examiner d’un œil critique les concepts de “l’ethnocentricité” et des stéréotypes.
→ ÉTAPE 2 : LA CONNAISSANCE CULTURELLE
• Décrire les problèmes rencontrés, identifier les résultats psycho-sociaux et culturels qui modifient fondamentalement les conduites sanitaires et le bien-être des populations dans des sociétés multiculturelles.
• Utiliser un large éventail d’informations et de ressources pour acquérir la connaissance des spécificités des communautés et reconnaître les similitudes et les différences culturelles entre les croyances spécifiques et les conduites sanitaires.
• Prendre en considération les déterminants anthropologiques, psychologiques, et biologiques afin de comprendre les inégalités de santé et de bien-être.
• Situer la législation européenne et nationale en regard de l’immigration, des droits de l’homme et de la discrimination, faire le lien entre eux et les inégalités structurelles.
→ ÉTAPE 3 : LA SENSIBILITÉ CULTURELLE
• Développer des relations empathiques et de confiance thérapeutiques avec les patients/clients et leurs familles.
• Développer des compétences de communication transculturelle au moyen de l’acceptation et du respect autant que de la facilitation et de la négociation.
• Considérer les patients/clients comme de vrais partenaires dans tous les aspects du soin.
• Appliquer la connaissance de l’universalisme et du relativisme lors de la planification et de la réalisation de soins touchant à la sensibilité culturelle.
→ ÉTAPE 4 : LA COMPÉTENCE CULTURELLE
• Reconnaître et défier la discrimination, le racisme, à la fois dans la pratique et la conduite.
• Réaliser des soins culturellement corrects pour des enfants d’origines différentes ainsi que pour leur famille au sein d’un environnement ouvert et non discriminatoire qui respecte leurs droits de l’homme.
• Réaliser des soins compétents pour les patients/clients adultes venant d’origines culturelles diverses ainsi que leurs familles dans un environnement ouvert et non discriminatoire qui respecte les droits de l’homme.
• De même, pour les personnes atteintes de maladies mentales.