Objectif Soins n° 240 du 01/11/2015

 

Revue de presse

La jeune infirmière britannique infectée par le virus Ebola il y a près d’un an, déclarée guérie en janvier dernier, a dû être hospitalisée début octobre en raison d’une “complication tardive inhabituelle” provoquée par le virus. Détectée positive à son retour du Sierra Leone, elle avait été traitée par un antiviral expérimental et du plasma sanguin prélevé chez une personne ayant survécu au virus Ebola. Le virus peut survivre dans l’organisme des rescapés dans des lieux dits de “privilège immun”, des tissus dont la réponse immunitaire est particulière et où les virus peuvent “se cacher” sans être détectables. Plus inquiétant : le virus persiste aussi dans le sperme, le liquide cervico-vaginal et les selles. 15 000 survivants d’Ebola sont recensés en Afrique de l’Ouest.

→ Le Figaro santé, 9 octobre 2015