Les infirmiers épargnés par le chômage ?

« La recherche d’emploi peut mettre de quelques mois à un an, si l’on vise les services d’urgences ou de réanimation, ou si l’on refuse le travail de nuit, les maisons de retraite ou un statut précaire », explique Karim Mameri, secrétaire général de l’Ordre national des infirmiers. D’ailleurs, la Cour des comptes préconise de réduire les quotas de formation des infirmiers pour éviter leur surnombre sur le marché. Toutefois, les perspectives à long terme sont favorables : le métier voit ses compétences et responsabilités accrues avec la loi de santé et le nombre de postes à pourvoir sur la décennie 2012-2022 serait de 219 000, dont 92 000 créations nettes, d’après le rapport “Les métiers en 2022” de France Stratégie. Si moins d’un cinquième des 500 000 infirmiers exercent en libéral, leur nombre pourrait croître avec le développement de l’ambulatoire.

→ Le Monde.fr rubrique Campus,6 octobre 2015