Prévention des violences à l’hôpital, l’ONVS sécurise

« Bien que “violence” ne devrait pas rimer avec “soin”, de plus en plus d’actes de violence sont recensés dans les hôpitaux », déclare Claude Barat, gestionnaire à l’ONVS, en début d’intervention. Ce sont « 12 432 signalements d’atteinte aux personnes et aux biens qui ont été effectués en 2013 », selon le rapport annuel 2014 de l’ONVS. Prévenir cette violence, c’est l’objectif que s’est fixé Arnaud Poupard.

Lors de sa conférence au Salon Infirmier, il est venu informer et sensibiliser les soignants à cette problématique. Ces derniers sont les acteurs de cette prévention : « Les soignants doivent déclarer pour qu’il y ait des retombées et des actions. Sans déclaration, nous n’avons pas connaissance des faits. Sans connaissance des faits, aucun budget n’est alloué pour améliorer la sécurité de l’établissement de santé concerné », précise-t-il. Les cadres de santé sont en première ligne, « correspondants de la prévention des violences, ils transmettent les événements survenus dans leur unité à la direction de leur établissement de santé. Le deuxième filtre à la déclaration sont les établissements qui transfèrent alors la déclaration des agents à l’ONVS », explique Arnaud Poupard. En fonction de ces données recueillies, l’ONVS élabore et diffuse des outils et des règles de bonnes pratiques visant à endiguer ces violences à l’hôpital.