L’Hôtel-Dieu 2020 se dessine - Objectif Soins & Management n° 248 du 01/09/2016 | Espace Infirmier
 

Objectif Soins n° 248 du 01/09/2016

 

Actualités

Claire Pourprix  

Innovation Le projet médical et de recherche du plus vieil hôpital de Paris a été présenté le mardi 5 juillet en commission médicale de l’AP-HP.

La mue des établissements qui constituent le groupe hospitalier Hôpitaux universitaires Paris Centre se poursuit. L’AP-HP indique que les travaux seront intégralement financés par des cessions et ne pèseront donc pas sur l’équilibre d’exploitation. Le projet médical et de recherche de l’Hôtel-Dieu, récemment présenté, prévoit donc une “coopération renforcée” avec l’hôpital Cochin. Un projet qui s’articule autour de quatre piliers.

Urgences

Les urgences légères seront organisées en complémentarité avec Cochin, par filière, et assureront des prises en charge spécifiques. Par exemple, l’accueil des patients non-résidents sera effectué par des personnels parlant plusieurs langues.

Prises en charge spécifiques

L’établissement renforcera les prises en charge originales qui font sa spécificité, en ambulatoire et hospitalisation de courte durée : prévention et dépistage, santé sexuelle, avec la création d’un centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic, consécutif au regroupement des centres de Tarnier et du Figuier, médecine du sport, sommeil, précarité et urgences médico-judiciaires.

Psychiatrie

Un service de psychiatrie regroupera les activités actuellement réparties sur les hôpitaux Cochin, Tarnier et Hôtel-Dieu. Il comprendra un centre renforcé d’urgence psychiatrique, un secteur d’hospitalisation, des centres de prise en charge des victimes (de violences, attentats, catastrophes), d’addictologie et de thérapie cognitivo-comportementale, qui sera associé à une unité de recherche de l’Inserm spécialisée en neuro-imagerie des maladies psychiatriques.

Recherche

Enfin, les équipes de recherche en santé publique et épidémiologie seront rejointes par d’autres équipes de l’Inserm des hôpitaux Tenon et Paul-Brousse, dont celles chargées de la cohorte Constances, qui a pour objectif de suivre l’état de santé de 200 000 volontaires.