RAPPORT Le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) alerte sur les failles de la prise en charge des mineurs en établissement de santé mentale. Il estime que la minorité est une notion juridique peu adaptée en matière de santé mentale.
Le rapport du Contrôleur général des lieux de privation de liberté
Aux recommandations d’ordre général s’ajoutent des recommandations relatives au cadre juridique et aux conditions d’admission, aux droits des mineurs et de leurs représentants légaux, à l’intervention du juge des libertés et de la détention, ainsi qu’à la prise en charge. Ces dernières sont au nombre de 14, parmi lesquelles : la nécessité qu’un médecin formé à la pédopsychiatrie effectue le suivi du patient mineur, la présence d’une chambre d’apaisement, l’association des parents à la prise en charge sauf décision judiciaire contraire, ou encore la sensibilisation du personnel hospitalier aux questions d’ordre juridique et une réflexion sur l’approche de la sexualité pour ces jeunes patients. Selon l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH), 18 257 mineurs ont été admis en hospitalisation complète en 2015, dont 197 sur décision du représentant de l’Etat et 239 sur décision du juge des enfants.
*Rapport complet disponible dès le 20 décembre sur http://www.cglpl.fr