La survenance d’une complication grave au décours d’une intervention de chirurgie cardiaque, en dehors de toute faute chirurgicale, n’engageait pas la responsabilité des médecins. En revanche, celle de l’établissement était mise en cause par la faute de l’équipe infirmière, qui avait relevé des signes défavorables d’évolution sans en assurer la transmission aux médecins. Une décision de justice pas à pas.
À la suite de la pose d’une prothèse mécanique mitrale, le 10 janvier 2008, au sein d’une polyclinique, un patient reçoit un traitement anticoagulant. Le 15 janvier, il présente différents troubles dus à la survenue d’une compression médullaire, qui ne seront ni diagnostiqués, ni...