Le monde soignant gronde, et peu d’élus entendent cette insatisfaction, qui marque l’exercice professionnel au quotidien.
Quel est le sens du travail si le plaisir n’est pas pris en compte ?
Le risque essentiel serait de dériver vers une routine, dénuée de sens.
Travailler dans l’intérêt du patient, mais comment ?
Quel potentiel vais je mobiliser ? Dans quel objectif ?
Qu’est ce que cela m’apporte comme satisfaction ?
Le cadre de santé doit se poser la question de la cohérence et du bon sens, et permettre que chacun regarde sa mission différemment.
Les stratégies ne peuvent plus être isolées de la dimension humaine.
Le manager participe à la construction humaniste d’une entreprise dès le recrutement de ses collaborateurs.
S’attarder aux champs des compétences s’avère largement insuffisant si la dimension humaine n’est pas entendue.
Alors si le bon sens humaniste peut enfin être mis dans les documents de travail de nos élus et chefs d’entreprises, osons les interpeller !