La rentrée d’automne est de façon habituelle propice au changement : modification des organisations, intégration de nouvelles techniques et innovations, de nouveaux collaborateurs, etc.
Cette rentrée 2018 semble particulièrement concernée par ce mouvement, dans bien des domaines, et particulièrement celui de la santé, au point peut-être de donner le tournis à nombre d’entre nous. Si ces changements sont le plus souvent moteurs, ils génèrent aussi des résistances, et ce d’autant que leur préparation, peut paraitre insuffisante. L’incertitude qui accompagne toute transformation peut en effet être source d’inquiétude, voire d’anxiété.
Aussi, alors que des évolutions sont absolument nécessaires et appelées de leurs vœux par la majorité des professionnels, tant dans le domaine des formations en santé, qu’au sein du système de santé lui-même et de sa gestion, il parait essentiel que ces réformes puissent être suffisamment préparées afin de favoriser leur mise en place, en en mesurant les conséquences et les retentissements, en respectant le temps nécessaire à toute mise en œuvre d’envergure.
Toute réforme finit par aboutir, mais nous savons aussi que le manque de préparation est source de retard, et peut se montrer contre-productive. S’il revient à chacun de prendre part aux processus en cours, d’en accepter le mouvement, il est indispensable de se positionner pour obtenir les conditions nécessaires à la mise en place de ces projets, afin que selon l’adage, on ne confonde pas une fois encore “vitesse et précipitation”.