Journées nationales d’étude et trophée du Cefiec

Le programme avait pour volonté d’« offrir une vision ambitieuse de la profession infirmière ou encore guider l’apprenant dans ses pratiques passent inévitablement par un accompagnement efficient par les pairs ». Ces JNE ont été l’occasion d’échanger, de réfléchir et de donner à voir l’évolution à venir de la formation infirmière.

Par l’intermédiaire de Christine Ammirati, chargée de mission pour le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et celui de la Santé et de la Prévention, les trois objectifs de la mission d’accompagnement de l’universitarisation des professions de santé ont été présentés :

- intégrer les formations des paramédicaux « post-bac » dans un système universitaire licence-master doctorat (LMD) avec une diplomation par les universités ;

- développer la formation à la recherche ;

- conférer aux étudiants paramédicaux les mêmes droits que ceux de tous les autres étudiants.

Le projet de la mission est de faire évoluer la diplomation et l’ingénierie de formation en donnant la responsabilité de la diplomation aux présidents des universités, de transformer les parcours de formation et de s’appuyer sur les instituts de formation et les universités.

Les intentions envisagées visent à repenser la formation infirmière par blocs de compétences pour permettre des transversalités entre les filières paramédicales, de favoriser une souplesse pédagogique, notamment dans le référentiel de formation, et de revoir la place de la simulation et de l’hybridation de la formation. Un focus particulier a concerné la place du stage, du tutorat et de la reconnaissance du rôle du tuteur, en adéquation avec les conditions d’agrément des lieux de stage. Enfin, l’intégration de l’apprentissage dans les maquettes pédagogiques est également un axe de travail à envisager, ainsi que la validation des acquis de l’expérience (VAE), lorsqu’elle est possible.

Pour autant, le Cefiec insiste sur la volonté forte d’exercer un leadership infirmier avec un haut degré d’autonomie dans les pratiques de soins, et de fédérer la formation autour de la construction d’un département universitaire en sciences infirmières.