OBJECTIF SOINS n° 0298 du 12/03/2024

 

DOSSIER

Monique Ostermeyer  

Formatrice, infirmière clinicienne spécialisée

Utilisée depuis plus de deux siècles en milieu psychiatrique, la création artistique a donné lieu à de nombreux écrits ; néanmoins, le point de vue des principaux intéressés y est relativement peu retranscrit. Pourtant, le regard qu’ils portent sur cette pratique est essentiel pour éclairer ce qui en fait une activité thérapeutique.

Jean-Pierre Klein (psychiatre et créateur de l’Institut national d’expression, de création, d’art et thérapie – Inecat), partant du constat que « La malédiction de l’art-thérapie […] consiste à la prendre pour du loisir distrayant le malade de ses obsessions délirantes »(1), répertorie les différentes actions de l’art-thérapie qui montrent que, loin d’être un loisir, la médiation artistique est fort efficace. Cependant, la pluralité de pratiques au sein des structures de soins remet régulièrement en cause son efficacité. Après avoir abordé quelques moments clés de l’histoire et présenté deux définitions possibles de l’art-thérapie, nous exposerons un retour d’expérience relatif à la pratique d’un atelier théâtre. Les propos des participants recueillis lors d’une enquête de terrain dévoileront en quoi, selon eux, cette pratique artistique de groupe est thérapeutique. Cette parole des soignés aboutira enfin à une réflexion épistémologique quant à la relation soignante.

Éléments de construction historique

L’intérêt pour la création artistique en milieu psychiatrique commence à la fin du XVIIIe siècle au moment où Philippe Pinel (aliéniste) et Jean-Baptiste Pussin (surveillant à l’asile de Bicêtre) libèrent les aliénés de leurs chaînes(2). Pinel observe que l’état des patients qui reprennent une activité artistique s’améliore. Il préconise un « traitement moral » qui comporte écoute, dialogue et attention aux aliénés.

Puis, sous l’effet des progrès du XIXe siècle, s’opère la médicalisation de l’asile qui aboutit à la création de l’hôpital psychiatrique. À cette époque naît la psychopathologie de l’expression qui prend en compte la valeur symptomatique de certaines créations. Béatrice Chemama-Steiner (psychiatre et psychanalyste) explique que « L’œuvre n’est pas reconnue en tant que telle, elle est un des véhicules du symptôme. »(3)

Entre 1919 et 1921, une collection de 5000 travaux est rassemblée pour la première fois par Hans Prinzhorn, psychiatre et historien d’art allemand. Ils viennent de 450 patients hospitalisés dans les hôpitaux psychiatriques d’Allemagne. Un ouvrage intitulé « Expressions de la Folie »(4) paraît en 1922.

Malheureusement, en 1937, une sinistre exposition nazie, « L’art des dégénérés », mène ses auteurs, artistes contemporains et « fous », à l’extermination. Toutefois, le travail de Prinzhorn aboutira en 1945 au concept d’« Art Brut » créé par Jean Dubuffet qui englobe non seulement les productions des hôpitaux psychiatriques, mais également celles qui échappent aux normes esthétiques.

En 1954, le Pr Robert Volmat crée à l’hôpital Sainte-Anne à Paris le département d’art psychopathologique(5) qui deviendra en 1964 le Centre d’étude de l’expression, sous la direction du Dr Claude Wiart.

Marion Milner (psychologue, psychanalyste et peintre), en 1950, a dégagé l’idée selon laquelle un intermédiaire, qu’elle nomme le « médium », est nécessaire entre la réalité créée par soi-même et la réalité extérieure. Ce concept de « médium malléable » sera repris par René Roussillon (psychologue et psychanalyste) en 1991(6), mais c’est probablement grâce à Donald Woods Winnicott (pédiatre et psychanalyste) et sa théorie sur la transitionnalité qu’une nouvelle approche des processus de création a vu le jour en 1971. Celui-ci permet « d’envisager l’œuvre comme un objet transitionnel, intermédiaire entre la psyché du sujet et la réalité perceptive, sous forme de la matérialité spécifique d’un objet. »(7) Il explique que l’objet transitionnel permet de décrire l’origine du symbolisme dans le temps lorsque l’enfant passe du subjectif pur à l’objectivité : « Il me semble que l’objet transitionnel (le bout de couverture, etc.) est justement ce que nous percevons de ce cheminement progressif vers l’expérience (experiencing) en train de se vivre. »(8)

Avant la création du diplôme d’État d’ergothérapeute en 1970(9), puis la naissance des écoles d’art-thérapie en 1976 à Tours (Afratapem : Association française de recherches et d’applications des techniques artistiques en pédagogie et médecine) et en 1981 à Paris (Inecat), ce sont, en priorité, les infirmiers et infirmières en psychiatrie qui débutent ce travail thérapeutique par la médiation artistique. Les premiers ergothérapeutes qui se sont formés étaient infirmiers et infirmières. Mais comment définir cette pratique soignante ?

Deux définitions

Anne-Marie Dubois (psychiatre), dans son ouvrage « Art-thérapie », montre à quel point l’évolution de cette pratique rend les définitions difficiles : « Les principales difficultés rencontrées quant aux définitions de ces thérapies concernent leurs objectifs (occuper, réinsérer, soigner, induire un changement), leurs modalités de fonctionnement, leurs cadres, leur particularités relationnelles, la nature de leurs liens institutionnels. »(10) Quant à François Granier (psychiatre et art-thérapeute), il précise : « Aucun manuel de psychiatrie ne mentionne explicitement l’AT (art-thérapie) »(11).

Face à cette difficulté et par souci de clarté, retenons les définitions des deux premières écoles d’art-thérapie, l’Afratapem et l’Inecat au travers de son directeur, Jean-Pierre Klein :

- l’Afratapem, sur son site internet, distingue l’art-thérapie moderne et l’art-thérapie traditionnelle. « L’art-thérapie moderne est l’exploitation du potentiel artistique dans une visée thérapeutique et humanitaire. », et « L’art-thérapie traditionnelle est une psychothérapie à support artistique [...] L’art-thérapie traditionnelle interprète tant l’activité, la production que le discours en rapport avec l’atelier d’art. »(12) ;

- celle de Jean-Pierre Klein, directeur de l’Inecat, est unique : « accompagnement thérapeutique de personnes mises en position de création de telle sorte que leur parcours d’œuvre en œuvre fasse processus de transformation d’elles-mêmes. »(13).

Quelle que soit la définition, le principal fondement de l’art-thérapie  est son effet thérapeutique. Aussi, semble-t-il important de questionner cet effet, en particulier dans le champ psychiatrique. Les personnes les plus à même d’en parler sont les participants eux-mêmes, qui font le choix de pratiquer une discipline artistique dans un cadre soignant.

Effet thérapeutique

« … Moi, je ne viens pas pour passer le temps. Il s’agit de la vie qui est en moi quand je crée, et je ne peux pas faire autre chose. »(14) Cette phrase d’une personne fréquentant un atelier artistique dans un cadre soignant montre bien le processus vital qui est en jeu. Dans le cadre d’une exposition à Montréal, une autre personne, créant au sein d’un atelier associatif regroupant patients et soignants, a expliqué que ce travail l’avait « sauvée du suicide ».

Selon Jean Oury (psychiatre et psychanalyste), « La dissociation schizophrénique, la Spaltung, c’est un défaut de rassemblement […] Un schizophrène, quand il fait quelque chose, quand il construit quelque chose, c’est lui-même qu’il construit. »(15) C’est à partir de ce chaos dissociatif que la créativité, potentiel existant à l’état basal chez chacun de nous, peut aider les personnes à se reconstruire, guidées par un accompagnement soignant comme le souligne François Granier : « La créativité est une réserve potentielle, qui peut coexister à la maladie, et qui ne se révèle que si la rencontre avec l’art est proposée par le cadre de soin. »(16)

Et enfin Daria Halprin, danseuse, actrice et thérapeute américaine, montre en quoi le processus artistique peut être thérapeutique : « Le processus artistique et l’entrée dans la symbolique réorientent nos énergies et nos pulsions destructrices, tout en nous permettant d’affronter et d’utiliser de façon créatrice le conflit, et tout en changeant notre perception du problème lui-même. »(17)

Daria Halprin pratiquant les arts scéniques, dont le théâtre auquel j’ai été formée, et que j’ai expérimenté pendant plus de vingt années avec des personnes en souffrance psychique, nous renvoie à l’outil médiateur de cette pratique : la personne elle-même, son corps, sa voix, ses émotions et sa mémoire sensorielle. Mais, quelle variable cet effet thérapeutique produit-il ? C’est ce que je me propose d’examiner au moyen d’une enquête de terrain réalisée auprès des utilisateurs d’un atelier théâtre en structure de soins.

Théâtre : Praxis et retour d’expérience

Animer un atelier à médiation artistique nécessite à la fois de parvenir à une certaine dynamique de groupe : il faut être « moteur », « porter » le groupe ; et en même temps, ne pas le devancer mais l’accompagner, prendre du recul par rapport à son propre désir. Si le désir de l’animateur devance celui des participants, ceux-ci, au mieux, résisteront et au pire, décompenseront (effondrement, apparition d’une symptomatologie aiguë). C’est pourquoi l’observation et l’écoute sont indispensables. Il convient également de recueillir le ressenti de chaque participant qui est réalisé en groupe à la fin de chaque séance de l’atelier théâtre. Ce recueil collectif est complété d’entretiens individuels réguliers de bilan et enfin, par une enquête de terrain réalisée dans le cadre d’une recherche scientifique.

Pratique artistique de groupe

D’après les participants à un atelier théâtre, la compétence du soignant-animateur dans la pratique artistique rassure : « Les connaissances suffisantes et rassurantes pour les patients, pour les guider et puis pour organiser tout… parce que c’est vrai que parfois, ça doit être difficile, ça… si on n’a pas quelqu’un qui… ce côté vraiment rassurant de connaître le théâtre, de vraiment pouvoir mettre en scène, c’est important »1.

Pour eux, la réassurance et la sécurité sont également essentielles : « Je m’y sentais protégé… pour moi, c’est très important de me sentir en sécurité », « C’est une présence rassurante, mais moi j’trouve aussi une présence indispensable effectivement ».

La convivialité et l’apport relationnel témoignent d’une relation empreinte d’affects : « une convivialité, un apport sur le plan théâtral… aussi sur le plan relationnel, quoi ». 

Les termes de « médiateur de la pratique » et de « médiateur dans les relations » apparaissent : « Vous servez de tampon, de médiation, quoi… et c’est une bonne chose, ça rassure ».

L’une des personnes suppose que la soignante en théâtre la perçoit différemment : « Peut-être que… que ma soignante en théâtre, me verra différemment qu’une autre infirmière. »

D’autres en parlent comme d’un travail sur eux-mêmes : « Ça me permet de travailler sur moi », « C’est un bon moyen thérapeutique… un bon travail, une bonne avancée… », le montrent en faisant le geste d’ouvrir et de fermer son manteau « Ça a été… pas une explosion, simplement sortir de…».

Certains patients notent des répercussions positives dans leur vie quotidienne : « Pour me débrouiller dans la vie… pour parler avec des gens… plus d’exigence par rapport à moi-même, par rapport à mon comportement », « faire face à des situations ».  D’autres personnes parlent de « transformation », de confiance : « Franchement, ça a… c’est une transformation totale… totale », « J’ai repris le dessus, ça m’a permis de reprendre confiance en moi ».

Ces quelques phrases identifient pleinement que, du point de vue des participants, ces ateliers sont thérapeutiques. Cependant, si la pratique artistique, la dynamique de groupe et la relation soignante présentent des bienfaits, les participants de l’atelier estiment que c’est bien la relation soignant-soigné qui cimente les trois aspects en un tout cohérent et bénéfique pour leur reconstruction.

Réflexion épistémologique

Pour ma part, je considère que la relation peut être aidante. Elle valorise l’autonomie et la citoyenneté des personnes uniquement si nous, les soignants, les considérons en tant que sujets à part entière, quel que soit leur degré de souffrance psychique. Notre rôle est de servir de point de repère, de point d’ancrage, et d’activer les ressources existantes chez le patient. De mon point de vue, ce rapprochement et cette complicité sont possibles et souhaitables, seulement si le soignant a intégré une posture professionnelle qui comprend le non-jugement, la gestion des émotions et, paradoxalement, une certaine distanciation sans laquelle tout soutien psychique est impossible.

Dès lors, une analyse quotidienne de la pratique soignante s’avère fondamentale et peut être renforcée régulièrement lors de réunions cliniques et de séances de supervision en groupe.

Mon expérience de la pratique fortifie, chaque jour, cette pensée selon laquelle le premier regard posé sur un patient et l’accueil qui lui est fait engagent toute la relation à venir.

Une citation célèbre de Socrate, « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien », représente pour moi le positionnement soignant à adopter devant une personne que l’on ne connaît pas même si un diagnostic et certains éléments de sa pathologie nous ont été transmis. Ce positionnement neutre permet, non seulement, de laisser place à ce qui peut advenir, mais aussi de nous laisser enseigner par cet « autre » sujet.

Ce premier regard neutre et bienveillant est donc le socle de la relation future à partir duquel pourront se décliner la confiance, l’estime, la complicité, l’humour, mais aussi les émotions positives et négatives, les conflits, les ruptures. La condition est que tous ces éléments soient mis au travail pour permettre une élaboration.

Après l’une des représentations de l’atelier théâtre, j’avais pris la parole dans mon rôle de « metteur en scène » pour présenter et remercier les « comédiens ». Une personne de l’atelier m’a fait cette réflexion au cours de notre réunion de l’« après-spectacle » : « J’ai apprécié que vous nous présentiez comme des comédiens et non comme des patients, car nous sommes autre chose que cela ».

Philippe Svandra (cadre supérieur de santé et docteur en philosophie) définit deux modes de « prendre soin » : « Le premier, qui s’inscrit dans une logique de justice, concerne le corps social et recherche la cohésion de la communauté ; le second, qui dépasse la seule question de la justice, touche au corps individuel et vise autrui comme être singulier et vulnérable. »(18) Il me semble que le sens des ateliers thérapeutiques, à la fois centrés sur la personne, mais aussi sur son lien au monde social, vise ces deux modes de « prendre soin ».

Conclusion

Les extraits des verbatim des usagers montrent l’efficacité de la médiation artistique, non seulement par une amélioration de l’estime d’eux-mêmes, mais également par un mieux-être dans leurs relations quotidiennes.

L’enquête relatée ici a été effectuée auprès d’un petit nombre d’usagers et mériterait un approfondissement par une étude de plus grande ampleur. Il nous semble toutefois qu’elle permet aux soignants que nous sommes de porter un autre regard, plus symétrique, sur les personnes que nous accompagnons. Si nous sommes, pour les participants aux ateliers des « accompagnateurs », des « guides » selon leurs propres termes, ils le sont avant tout pour nous en nous transmettant leurs expériences, leurs connaissances et leurs cultures avec lesquelles nous devons compter. Mireille Saint-Étienne, formatrice, titulaire d’un diplôme d’études approfondies en clinique infirmière, décrit un « statut » particulier pour la personne confrontée à une maladie chronique : « Chez ces patients, le « savoir du malade » débouche donc sur un mode de vie différent et sur une véritable « culture » impliquant, plus encore que des connaissances, la définition de normes personnelles. »(19)

Enfin, expérimenter en groupe le théâtre ou d’autres arts scéniques tels que la danse ou la musique affermit et renforce cette responsabilité de chacun envers l’autre, qu’il soit patient ou soignant. Cette pratique commune donne tout son sens à cette belle citation d’Emmanuel Levinas « Le moi, devant autrui, est infiniment responsable »(20).

1. Ce verbatim et les suivants sont tirés des entretiens effectués dans le cadre du mémoire de l’auteure : Ostermeyer M. La thérapie par l’art, mémoire de master 2 Sciences cliniques en soins paramédicaux, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, 2015.

Bibliographie

1. Klein JP. Avant-Propos : Art-thérapie. Perspectives Psy. 2009/3 ; Vol. 48 : 217.

2. Didier M. Dans la nuit de Bicêtre. Gallimard, 2006.

3. Chemama-Steiner B. Expression artistique et médiation thérapeutique. Les thérapies médiatisées. Annales médico-psychologiques. 2003 ; 161 : 87–92.

4. Prinzhorn H. Expressions de la folie. Dessins, peintures, sculptures d’asile. Connaissance de l’Inconscient. Gallimard, 1975.

5. Volmat R (1955). L’Art psychopathologique. Bibliothèque de la psychanalyse, PUF, 1984.

6. Roussillon R. Le medium malléable. Paradoxes et situations limites de la psychanalyse. PUF, 1991.

7. Brun A. Historique de la médiation artistique dans la psychothérapie psychanalytique. Psychologie clinique et projective. 2005/1 ; 11 : 332.

8. Winnicott DW. Trad. Kalmanovitch J. Rapport entre l’objet transitionnel et le symbolisme. In : De la pédiatrie à la psychanalyse (1958). Payot, 1969, p. 175.

9. Charret L, Thiébaut Samson S. Histoire, fondements et enjeux actuels de l’ergothérapie. Contraste. 2017/1 ; 45 : 17-36.

10. Dubois AM. Les différentes définitions et conceptions. In : Art-thérapie : principes, méthodes et outils pratiques. Elsevier Masson, 2013, p. 15.

11. Granier F. Développement professionnel continu : Art-thérapie. Annales médico-psychologiques. 2011 ; 169 : 680–684.

12. Afrapatem, https://art-therapie-tours.net/newsletters/art-therapie-moderneart-therapie-traditionnelle-eviter-confusions/

13. Klein JP. L’art-thérapie : de l’inconnu à soi que l’on est vers l’inconnu de soi que l’on crée. Cahiers jungiens de psychanalyse. 2012/1 ; 135 : 75-96.

14. Unafam. La lettre : Bulletin de l’Unafam Paris, n° 83, décembre-mars 2014.

15. Oury J. Séminaire 1986-1987. Création et schizophrénie. Collection Débats, Éditions Galillée, 1989, p. 19.

16. Granier F, Boucard J, Lombroso E, Severac D. L’art-thérapie comme vecteur de la réhabilitation en sociothérapie. Annales médico-psychologiques. 2001 ; 159, 216-220.

17. Halprin D. La force expressive du corps, guérir par l’art et le mouvement. Éditions le Souffle d’Or, 2014, p. 54-55.

18. Svandra P. Peut-on parler d’une éthique du « Care » ? Gestions hospitalières. 2009 ; 490 :10-3.

19. Saint-Étienne M. Chronicité et naissance d’un nouveau statut pour le malade. La clinique en soins infirmiers, De Boeck, 2012, p. 67.

20. Levinas E. Éthique et Infini. Biblio essais, Le Livre de Poche, 1984.

Pour en savoir plus

- Bonnefon G. Un art extraordinaire ? À propos des pratiques artistiques dans les secteurs du médicosocial et de la santé mentale. Psychologie clinique. 2012/2 ; 34 : 155-166.

- Cologne S. Corps, jeu et émotion dans un groupe thérapeutique à médiation artistique. Enfances & Psy. 2010/4 ; 49 : 89-99.

- Couder O. Théâtre et handicap : l’œuvre à construire. Vie sociale et traitements. 2005/4 ; 88 : 30-35.

- Ferragut É. Douleur, souffrance et médiations corporelles ou artistiques. Le Journal des psychologues. 2012/5 ; 298 : 26-29.

- Haute JC. Art et soin. Soins psychiatrie. 2005 ; 238 : 43-46.

- Klein JP. Quatre questions aux ancêtres, Hans Prinzhorn, Paul Bernard, Alfred Bader, Adrian Hill. Perspectives Psy. 2009/3 ; Vol. 48 : 223-228.

- Merkling J. Activités thérapeutiques à médiation : rôle infirmier et soin en santé mentale. Elsevier Masson, 2010.

- Milner M. L’inconscient et la peinture (1950). PUF, 1976.

- Moron P, Sudres JL. Introduction. In : Dossier Les thérapies médiatisées. Annales médico-psychologiques. 2003 ; 161 : 84-86.

- Ostermeyer M.  Le théâtre, une médiation corporelle. Soins Psychiatrie. 2016 ; 306 : 23-+26.

- Pivard C, Sudres JL. La médiation : un en-jeu de symbolisation ? Psychothérapies. 2008/2 ; Vol. 28 :127-133.

- Vacheret C. et coll. Pratiquer les médiations en groupe thérapeutiques. Dunod, 2002.