La présidente de l’Ordre des infirmiers, fortement contestée, reste à la tête d’une institution en grave déficit financier, qui attend son salut d’un plan de restructuration en phase de finalisation.
Le ministre de la Santé a motivé son hostilité à un texte qui rendrait l’adhésion à l’Ordre facultative pour les infirmières salariées, préférant tenter de « sauver » un dossier qui lui « tient à cœur ».
Un geste de la banque et la tenue d’un conseil national extraordinaire susceptible d’aboutir à un changement de gouvernance fin mai redonnent un mince espoir à l’Ordre.
Pour le député UMP du Loiret Jean-Pierre Door, au nom de l’équité avec les autres ordres professionnels, l’Oni ne saurait devenir facultatif. Mais il a le devoir de se réconcilier avec les infirmiers.
Deux ans après l’attribution du marché, on apprend que le dirigeant de l’entreprise qui a créé l’identité graphique de l’Oni et la présidente de celui-ci sont… frère et sœur.
Au vu d'une situation financière catastrophique, le ministère de la Santé pose un ultimatum à l'Ordre national des infirmiers: diviser immédiatement la cotisation ordinale par plus de deux ou disparaître. Réponse à la fin du mois.
Après l’appel de la secrétaire d'Etat en charge de la Santé Nora Berra à faire des « propositions de sortie de crise », la réponse de l’Ordre national des infirmiers ne s'est pas fait attendre...
Le détail des comptes du premier exercice budgétaire ordinal (2009-2010), rendu public début janvier, fait apparaître une dette importante, mais bien moindre que celle attribuée à l'Ordre par ses opposants.
Début décembre, le Conseil national de l'ordre infirmier a abordé le rôle des IDE dans l'éducation thérapeutique, le futur répertoire partagé des professions de santé, le Code de déontologie ou encore les élections de l'an prochain…
Constatant une préoccupation croissante des infirmières pour les problèmes de sécurité, notamment de la part des libérales, l'Ordre infirmier envisage de monter un observatoire des violences.
Alors que des pays comme la Suisse ont poussé la construction d’une filière infirmière jusqu’au doctorat, d’autre pays, dont la France, sont au début du processus. Illustration au récent congrès du Sidiief.
Faute d’accès prioritaires aux pompes, les infirmières ont dû jouer la carte de la débrouille ces derniers jours. D'ores et déjà, un bilan post-crise est à prévoir.
Alors que les opposants à l'ONI le décrivent comme un panier percé, ses responsables assurent que les dettes de l'ordre ne le menacent pas… mais ne dévoilent pas encore le détail des chiffres.
Une enquête Ipsos-Wolters Kluwer souligne le fort pessimisme des infirmières face à leurs conditions d’exercice, tempéré par un vif attachement à leur profession. Sur les réformes en cours, les points de vue sont mitigés.
Le conseil national a approuvé les comptes ordinaux le 14 septembre. Il a également décidé de publier le projet de code de déontologie, encore bloqué au ministère.
Réuni pour une séance extraordinaire après les pressions exercées par le ministère de la Santé, le Conseil national de l'ordre infirmier a confirmé le maintien en l'état de la cotisation.
L'arrangement de reconnaissance mutuelle facilitant les migrations d'infirmières entre l'Hexagone et la Belle Province a été paraphé mercredi. Il faudra encore un décret pour le mettre en œuvre.
Roselyne Bachelot a fait savoir que si l’instance ne baisse pas sa cotisation, elle continuera à militer pour réserver l’adhésion obligatoire aux libérales. Un conseil national extraordinaire de l'ordre devrait se prononcer le 1er juillet.
Le soutien de la ministre de la Santé à la proposition de loi rendant facultative l'inscription des infirmiers salariés à l'Ordre infirmier a suscité mercredi et jeudi des réactions vives et contrastées.
La ministre de la Santé, pour la première fois, a apporté son soutien à la proposition de loi visant à dispenser les infirmiers salariés de s'inscrire à l'Ordre.
Les nouvelles agences régionales de santé (ARS), créées le 1er avril dernier, rassemblent de nombreux pouvoirs. Mais que comptent-elles en faire exactement ? Marie-Sophie Desaulle, directrice de l’ARS des Pays de la Loire, nous répond.
Une semaine après l’audition de Dominique Le Bœuf par les députés, le conseil national a renouvelé, pour l’essentiel, les orientations votées en avril dernier.
Le texte, présenté par cinq députés UMP, plaide pour limiter cette obligation aux libérales. En réponse, l'ordre dénonce le retour de « combats d'arrière-garde ».