Ah non, pas vous ! Je ne veux pas être soignée par une Noire ! » Timidement, souvent anonymement, des infirmières racontent être victimes de ce genre de remarques de la part de patients. Un problème souvent minimisé par les équipes et l’encadrement. « Le secteur hospitalier et médico-social,...
L’expérience du patient apparaît aujourd’hui comme déterminante pour l’amélioration des pratiques de soin. Les initiatives pour la mettre en valeur sont nombreuses. L’enjeu ? Développer une santé moins centrée sur le biomédical, avec des prises en charge plus adaptées.
Le rapport sur la situation du personnel infirmier dans le monde, publié en avril, rassemble une masse inédite de données et est l’occasion pour l’OMS de faire des recommandations. Les IDE apparaissent comme des pivots dans l’accès aux soins, un rôle qui demande à être protégé et renforcé.
À l’heure des échanges restreints et des prises en charge dans des services multiples, la communication est une question centrale. Si les rapports de force semblent encore prendre le dessus, l’amélioration des interactions demeure un enjeu de taille.
Lourde responsabilité que celle des perfusionnistes : assurer le fonctionnement de la circulation extra-corporelle, qui permet d’arrêter temporairement le cœur du patient. Une mission qui s’exerce parfois avec un grand degré d’autonomie.
Appétence pour les soins critiques, autonomie et réflexion sont les atouts des Iade. Chevilles ouvrières du bloc, ces IDE anesthésistes sont de véritables expertes en leur domaine et assurent une prise en charge continue du patient.
La chambre disciplinaire de l’ORI de Bourgogne-Franche-Comté les a condamnées à quinze jours d’interdiction d’exercer avec sursis pour avoir travaillé sans prescription écrite.
À l’approche des fêtes de fin d’année, les soignants, comme les familles des patients, peuvent avoir envie d’ajouter une touche de décoration dans les services parfois austères des hôpitaux. Pour autant, pour que la fête ne tourne pas au vinaigre, le respect de quelques principes d’hygiène...
Congrès, publications, formation, transmission de connaissances… Les IDE ont différents moyens de valoriser leurs compétences. Encore faut-il que leur encadrement crée les conditions nécessaires, et qu’elles soient convaincues de leur talent.
Plus fréquemment dans des services d’hospitalisation longue ou répétée (oncologie, gériatrie, néonatalogie, etc.) que dans des unités de court séjour, lorsqu’un patient décède, les soignants peuvent être conviés à assister aux obsèques. Mais, participer à une telle cérémonie, n’est-ce...
Les atteintes aux personnes et aux biens déclarées par les établissements de soins à l’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) sont majoritairement liées à des reproches sur la prise en charge.
Malgré un départ un peu bousculé à la rentrée dernière, le service sanitaire, dont doivent désormais s’acquitter les étudiants en santé, a connu une première année plutôt positive. Les efforts se poursuivent, notamment pour développer les projets en interprofessionnalité.
Presque 72 000 personnes vivent en établissement pénitentiaire en France. Leur santé est prise en charge dans des unités de soins (USMP) installées dans les prisons, mais qui dépendent d’un CHU. Les IDE sont les pivots des équipes qui y exercent.
La qualité de vie au travail des soignants est promue pour faire évoluer le mode de fonctionnement de l’hôpital. Des initiatives locales prouvent l’intérêt de ces démarches, dans des contextes où le dialogue social n’est pas totalement dégradé.
Plusieurs intervenants du congrès de la SF2H(1) ont brossé le portrait de campagnes réussies de sensibilisation à la vaccination contre la grippe à destination des soignants.
Sous l’impulsion d’une IDE, une équipe de l’hôpital Pierre-Wertheimer, aux Hospices civils de Lyon, a mis en place un carnet de communication pour les patients aphasiques en neuro-oncologie. Ce projet a été récompensé par le prix infirmier Any-d’Avray.
Comportement agressif, agitation, antécédents de passage à l’acte : en psychiatrie, mais aussi en soins généraux, des patients peuvent faire peur aux soignants. « Il faut s’interroger : cette peur est-elle légitime car je suis en danger, ou provient-elle de mes représentations ?, conseille...
Poussés par les familles et par les impératifs de la prise en charge, les soignants accordent une place de plus en plus large aux visiteurs dans les hôpitaux. Ce qui n’est pas sans incidence sur leurs pratiques professionnelles.
« Les gens arrivent ici après un épisode aigu. La plupart ne récupèreront pas toutes leurs capacités fonctionnelles. Ils traversent une forme de deuil : à nous de les accompagner dans ce cheminement »
Les infirmières en rééducation-réadaptation ont un rôle de pivot entre le plateau technique, où se déroulent les soins, et le service d’hospitalisation. Mais leur expertise les place également au cœur des projets thérapeutiques, auprès de patients qu’elles accompagnent lors de séjours prolongés.