Les pénuries de médicaments et vaccins inquiètent de plus en plus en France. Le Sénat a lancé une mission d’information et formule 30 recommandations pour y remédier.
Méconnu, le rôle de la puéricultrice en centre maternel s’inscrit dans l’accompagnement et la multidisciplinarité Des postes rares, mais dans lesquels les professionnelles semblent aussi s’épanouir dans la durée.
En toutes saisons, les équipes du Samu social maraudent dans les rues de Paris à la rencontre des personnes sans-abri. Une mission essentielle, même si l’investissement des soignants et des travailleurs sociaux manque de reconnaissance.
Des établissements et chercheurs du Benelux ont travaillé ensemble sur les alternatives à la contention et l’isolement. L’idée : mobiliser les positionnements intuitifs et savoirs des soignants et éducateurs pour en extraire des repères à mobiliser à l’approche des crises.
En Haute-Garonne et dans le Gers, des infirmières libérales se réunissent dans des associations articulées au sein de Sideral santé(1). Elles s’y forment, s’informent et initient une amélioration de la prise en charge. Entretien avec Sophie Beauverger(2), responsable de la commission formation.
Il n’y a pas de routine, pas de journée type dans la prestation. On part le matin, avec un programme, et on en dévie forcément en fonction des urgences. C’est toujours ce qui m’enthousiasme.
L’infirmier salarié d’un prestataire de santé à domicile (PSAD) est l’interface entre différents acteurs de la santé. Ses missions, tantôt liées au soin, tantôt tournées vers le commercial ou la logistique, font primer le relationnel et l’autonomie.
La mobilisation est récente mais les associations et les organisations non gouvernementales (ONG) en santé commencent à être sensibilisées aux problèmes posés par les prix des médicaments.
En vingt ans, le coût des médicaments contre le cancer a été multiplié par 11. Des observateurs s’inquiètent de cette envolée des prix et de son impact sur le système de santé français. Et appellent l’industrie à plus d’éthique.
L’île est bloquée par un mouvement social dur. Manifestations, arrêts de travail et blocages des voies de circulation entravent l’accès aux soins dans un département déjà démuni.
En service de réanimation, des désaccords peuvent surgir entre l’équipe soignante et la famille au moment de décider de l’arrêt des traitements. Des situations éprouvantes auxquelles les professionnels devraient être davantage formés.
Les étudiants en médecine, kinésithérapie, odontologie, maïeutique, pharmacie et en soins infirmiers s’investiront, dès la rentrée 2018, dans des interventions de prévention hors des lieux de soin. Un dispositif qui n’a pourtant rien de neuf.
Près des deux tiers des infirmières réalisent des soins qui vont au-delà de leur décret de compétence. Une situation à risque pour les patients et soignants, qui demandent des évolutions de la réglementation.
À Sevran, en Seine-Saint-Denis, des patients de psychiatrie et des personnes présentant un handicap psychique bénéficient depuis deux ans de séances de théâtre qu’ils partagent avec leurs soignants. Une approche qui autorise un lien différent et promet d’approfondir la relation de soin, tout en développant le potentiel créatif de chacun.
La recherche permet de faire évoluer les pratiques de soin mais la profession doit encore se former. Un constat rappelé lors d’un colloque organisé par le collège infirmier français(1).
À Saint-Martin, quatre mois après le passage du cyclone Irma, la vie a repris son cours. Et si tous n’ont pas un toit sur la tête, la plupart des soignants sont toujours à leur poste.
Fin novembre, le CHU de Rouen organisait trois jours de formation à la prise en charge de victimes d’attentats. Un enseignement théorique mais surtout pratique, riche de multiples mises en situation et plébiscité par les participants, tous susceptibles d’y être confrontés tant dans l’urgence qu’en afflux massif.
Informations partagées et hôpital de jour en soins palliatifs étaient au menu du neuvième congrès de l’Association francophone des soins oncologiques de support.
Alors que le quatrième Programme national nutrition santé (PNNS), annoncé pour fin 2016, est toujours en chantier, des rapports se penchent sur la politique nutritionnelle en France. Mesures globales, étiquetage et messages grand public sont-ils assez efficaces ?
Selon une tribune, le Royaume-Uni serait en passe d’autoriser aux « surgical care practitioners » un exercice autonome dans les établissements publics.
Exercer en équipe mobile de soins palliatifs exige diplomatie, empathie, pédagogie. Les IDE qui ont fait ce choix affichent un réel bien-être dans leur fonction. Découverte d’un engagement de plus en plus indispensable au système de santé.
L’adhésion du patient étant fondamentale pour le bon déroulement du traitement, il convient à l’infirmière de néphrologie et de dialyse de savoir utiliser tous les outils à sa disposition pour répondre aux besoins éducatifs et médicaux des patients.
Un rapport d’information sénatorial rendu public fin juillet se penche sur le fonctionnement des unités d’hospitalisation spécialement aménagées (UHSA), destinées à la prise en charge psychiatrique des personnes incarcérées. Après une première tentative d’évaluation, il laisse les professionnels sur leur faim.
Léonie Hénaut participe à plusieurs projets sur la coordination des soins et services aux personnes âgées et handicapées, et sur la structuration de l’aide aux aidants familiaux. Et nous livre ses conclusions sur les modèles aujourd’hui à l’œuvre.
Après plusieurs années de couvade, les premières maisons de naissance françaises ont fêté leur premier anniversaire le 1er avril dernier. Les sages-femmes se montrent satisfaites de pouvoir exercer l’accompagnement global même si l’aventure est semée d’embûches.