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07/08/2019

[BEST OF DE L'ÉTÉ] Quoi de neuf sur les nouvelles pratiques infirmières ?

La rédaction d’Espaceinfirmier fait revivre pendant l’été les cinq grandes thématiques qui ont marqué 2019. Cette semaine, retour sur les nouvelles pratiques infirmières. Nous avons sélectionné pour vous trois articles parmi ceux que vous avez préférés, que vous avez le plus lus ou commentés. Découvrez-les !

Le choix de la rédaction

Controverse
Hypnose et soins infirmiers

L’Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC) a diffusé des règles d’acceptation des actions de DPC relatives à l’hypnose à destination des professionnels de santé : pour les personnels non-médicaux, infirmières en tête, l’Agence se conforme aux avis scientifiques relatifs à la pratique de l’hypnose et n’accepte la prise en charge d’actions destinées aux infirmiers que dès lors qu’elles soutiennent un exercice en équipe sous responsabilité médicale. Sa directrice, Michèle Lenoir-Salfati nous en explique les raisons. Le Professeur Benhamou, anésthésiste réanimateur et médiateur hospitalier apporte son point de vue.

Pouvez-vous brièvement nous rappeler le rôle et le fonctionnement de l’Agence sur la formation des professionnels de santé, et plus particulièrement sur la formation continue des infirmières ?

Michèle Lenoir-Salfati : L’Agence n’a aucun rôle sur la formation continue des IDE. Elle pilote sous tutelle du ministère de la Santé le développement professionnel continu de tous les professionnels de santé, hospitalier, salarié et libéral, dispositif distinct de la formation continue en ce qu’il appuie des objectifs de transformation du système de santé et qu’il promeut des actions d’EPP et de gestion des risques. C’est un groupement d’intérêt public qui a notamment pour mission d’enregistrer des organismes de DPC, de garantir la qualité scientifique et pédagogique des actions et programmes de DPC et d’en mesurer l’impact. L’Agence participe également au financement des actions de développement professionnel continu répondant aux orientations prioritaires pluriannuelles, définies par arrêté, pour dix professions de santé libérales ou exerçant en centre de santé conventionné.

Pourquoi ce choix ?

Cet article transmet les contours de la pratique de l’hypnose, son intérêt dans le cadre de l’exercice des soins infirmiers, les limites qui sont parfois mises au financement de la formation en hypnose des personnels infirmiers.

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Soins palliatifs
Aromathérapie, une approche bien huilée

Mis en place par une équipe référente, le soin de bouche aromatique participe au confort et au bien-être du patient en phase palliative. Un soin proposant une couverture thérapeutique large qui permet de reconnecter le patient à son environnement.

Bien que l’aromathérapie en soit encore à ses débuts en milieu hospitalier, elle peut être un véritable outil thérapeutique complémentaire de la médecine conventionnelle. En effet, en plus d’apporter des solutions aussi utiles qu’agréables, cette approche, qui s’appuie sur l’utilisation médicale des extraits aromatiques de plantes, vise à améliorer le confort et le bien-être du patient. En soins palliatifs, l’aromathérapie peut être utilisée en diffusion pour contrer les mauvaises odeurs ou en application cutanée (toucher/massage, affection dermatologique, réfection de pansement), mais elle peut aussi être utile dans l’hygiène buccale, tout particulièrement dans le cas de bouches pathologiques. Initié en 2010 au Groupe hospitalier et médico-social du Haut Val de Sèvre et du Mellois, suite à la demande d’un patient très sensible aux odeurs, ce projet est complété par une formation sur le maniement des huiles essentielles, assurée par une aromathérapeute, autour des soins de bouche.

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Pratiques avancées
Pionnière

Adeline Cancel, 35 ans, exerce comme Idel. Et en pratique avancée : en ville, elle conduit des consultations infirmières, prescrit, oriente les patients. Un travail pour l’instant bénévole.

« J’exerce au sein d’une maison de santé multi-sites de l’Hérault, dans une zone rurale sous-dense en médecins. Je suis libérale, mais également diplômée depuis 2017 d’un master en sciences cliniques infirmières. J’ai mis en place, un ou deux jours par semaine, des consultations de pratique avancée pour répondre à la demande de soins, très importante. Je travaille en collaboration avec un médecin généraliste, qui m’envoie ses patients chroniques stabilisés. Je réalise une dizaine de consultations par semaine, bénévolement, car le décret d’application sur les pratiques avancées n’est toujours pas paru. Le médecin me signe par avance des ordonnances, à son nom, que j’utilise dans mes consultations. J’exerce pour l’instant de manière expérimentale, avec le soutien de l’Agence régionale de santé. Mes consultations durent entre 45 minutes et 1 heure. Mon champ d’action est large : diabète, BPCO, insuffisance cardiaque ou rénale, cancer, démences comme Alzheimer ou Parkinson, etc. Je réalise un examen clinique complet, j’interroge longuement le patient sur ses problèmes, ses besoins, l’observance et la compréhension de son traitement. Je renouvelle les ordonnances, je les adapte parfois, je prescris des prises de sang ou des examens complémentaires.[..] »
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Un livre à lire

• Hypnose et pratique infirmière

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